Le Lipofilling

SON PRINCIPE? UNE AUTOGREFFE ADIPOCYTAIRE QUI A POUR OBJECTIF LA RE-RÉPARTITION DES GRAISSES.
LE LIPOFILLING PEUT ÊTRE APPLIQUÉ, SELON INDICATION, SUR DIFFÉRENTES PARTIES DU CORPS. 

Lipofilling du visage ou du corps

La technique pratiquée sous anesthésie locale et en clinique, des conditions chirurgicales
définies, reste la même. Elle consiste, dans un premier temps, à utiliser la propre graisse (en surplus) du patient à l’intervention, en l’aspirant au moyen de canules de 2 à 3 millimètres de diamètre, afin que la matière extraite soit fine. Une fois purifié par un système de centrifugation, l’extrait de graisse est réinjecté là où c’est nécessaire à l’aide de microcanules de 1 à 1,5 millimètre de diamètre. “Il n’y a pas de meilleur endroit pour prélever la graisse, assure le docteur Dombard. On la prend là où il y en a.” Cela peut être au niveau du cou si on y remarque un empâtement graisseux. Le geste permet de faire d’une pierre deux coups. D’un côté, on affine; de l’autre, on remplit.

La graisse pourra tout aussi bien être prélevée sur l’abdomen ou sur la face interne des genoux. L’intervention, en général pratiquée sous anesthésie locale, est sans risque. Aucun rejet de greffe possible dans la mesure où il s’agit de la propre graisse du patient. Très peu voire pas de suites opératoires contraignantes, si ce n’est un léger oedème et quelques hématomes qui disparaîtront en quelques jours.

RESTRUCTURER LE VISAGE

On sait que le vieillissement se manifeste par un relâchement cutané du visage, d’une part, et une modification de la répartition des graisses, d’autre part. Question de génétique, d’hygiène de vie, d’abus de soleil et de tabac, nous ne marquons pas tous de la même façon, le fait est là: “Le vieillissement est lié à la pesanteur“, explique le docteur Dombard. L’objectif d’un lipofilling sur certaines parties du visage est de restructurer celui-ci en comblant les creux provoqués par la perte des graisses et leur glissement vers les bajoues et le cou. Le lipofilling se conçoit seul lorsqu’il n’y a pas de relâchement cutané, un cas qui justifie un lifting. Mais l’autogreffe adipocytaire peut également s’envisager dans le cadre d’un lifting. L’association des deux techniques améliore encore le résultat.

Les joues

S’il s’agit de remodeler la forme des joues, le chirurgien va effectuer un quadrillage grâce à des microtunnels qui vont lui permettre, via un système d’injections rétrogrades, de doser avec une infime précision la quantité de graisse indispensable. “L’astuce, convient le praticien, c’est d’effictuer une injection relativement superficielle et régulièrement répartie dans le derme profond, afin de traiter les rides superficielles et d’obtenir un effet de redrapage.”
Le bénéfice de cette intervention rajeunissante s’observe de différente façons. Il y a l’effet volumétrique lié aux nouvelle rondeurs et au lissage de l’épiderme dû au remplissage des ridules. Il y a aussi une meilleure qualité de la peau. “Lorsque l’on réinjecte de la graisse, on apporte des cellules souches de l’orgnisme, explique le docteur Dombard. Celle-ci vont se transformer en adipocytes qui vont provoquer un afflux de fibroblastes. La production de collagène s’en trouve boostée et l’élasticité de la peau améliorée.”

Les cernes creusés.

Pour cette partie du visage, l’intervention délicate requiert des mains expertes et une grande hyabitute du chirurgien. SI celui-ci a la main un peu lourde, le risque est l’hypercorrection avec ce qu’on appelle la formation d’une “boul”. Celle-ci s’avére beaucoup plus gênante que les cernes creux. L’astuce consiste à infiltrer la graisse en quantité infime et en profondeur, quasiment sur l’os, à l’aide d’une canule d’un millimètre. “Il faut, précise le docteur Dombard, anticiper l’afflux des adipocytes.”

Le cou

Pour remodeler la ligne du cou, l’intervention associe deux techniques, la liposuccion (liposculpture) et le lipofilling. Le praticien corrige et redessine en effectuant une re-répartition des graisses, prenant là ce qu’il va réinjecter ici, procédant selon le mode opératoiredéjà décrit. 

(Lipofilling du visage). 

La modification morphologique du visage

Les pommettes

Quand on observe un léger changement dans l’expression du visage d’une comédienne ou d’un mannequin, c’est qu’il s’est passé quelque chose du côté des pommettes. Le lipofilling, à cet endroit, est presque un classique aujourd’hui. C’est une intervention qui donne de très bons résultats. Même si cela ne dure pas toute la vie, c’est mieux qu’une greffe osseuse pour avoir l’air slave. Et puis, les critères de beauté changent! L’astuce, pour un effet plus réussi, consiste à injecter, sous anesthétie locale, la graisse “en banane“.

Les queues des sourcils.

Leur ligne peut, grâce à cette technique, être légèrement modifiée. En même temps, cela rebombe les paupières supérieures. L’injection de graisse en dose infime est pratiquée sous la queue du sourcil, sous anesthésie locale, afin de remonter cele-ci et de regalber la paupière supérieure.

Les fosses temporales

Trop creuses, elles tont un visage de momie. Le principe de comblement par lipofilling va permettre de les redessiner. l’injection est pratiquée sous anesthésie locale dans la tempe, au niveau des cheveux.

LE CORPS: DU REMODELAGE AU PETIT POINT

Les seins

Depuis plusieurs années, le lipofilling partiel des seins est utilisé dans les reconstructions mammaires. Les résultats s’avèrent satisfaisants à tel point qu’ils permettent d’envisager le recours à cette technique dans les augmentations mammaires pures. Deux cas de figures se présentent. Si la patiente dispose de réserve de graisse suffisante, on pratique une liposculpture (liposuccion), puis la graisseest réinjectée après centrifugation selon les principes de la greffe adipocytaire. La prise de graisse est alors des deux tiers, avec un résultat stable au bout de six mois. A contrario, si la patiente est mince et présente une réserve graisseuse insuffisante, on met en place un implant mammaire et l’intervention est complétée par l’injection de graisse dans le décolleté afin de camoufler la prothèse. Dans les deux cas, l’intervention se déroule sous anesthétie locale.

Les fesses

Remodeler les fesses, les redessiner en les remplissant harmonieusement est une intervention délicate mais avec des résultats satisfaisants. Le chirurgien va, dans ce cas précis, aspirer la graisse là où elle est justement en excés, à savoir au niveau de la culotte de cheval. Après l’avoir purifiée, il réinjecte la quantité nécessaire pour récréer galbe et rondeurs dans la partie basse des fesses. L’intervention présente donc un ojectif double qui s’explique par une meilleure répartition des graisses.

Les petits défauts corporels observés à la suite d’une liposuccion, telles des irrégularités au niveau de la couche superficielle de graisse, peuvent être facilement rectifiés avec cette technique. Un léger lipofilling va permettre de lisser cellulite et petits creux disgracieux. L’injection superficielle se fait dans les minizones à traiter. 

(lipofilling des fesses).